Je suis arrivée dans les alentours de 19h au parc du Thabor, totalement transfiguré.
Impossible de ne pas avoir l’œil attiré par le petit monde qui a poussé depuis quelques jours sur le grande esplanade herbeuse de l’entrée de la rue St Mélaine.
Les deux magnifiques Magic Mirror se font face et tout autour l’ambiance festivalière est en ébullition. Ce n’est que le début du festival mais le beau temps, le Cannibale Cabaret Resto et la beauté de l’installation ont attiré de nombreuses personnes. Erell et Camille, bénévoles à la restauration, s’activent au Cannibale où toutes les places sont réservées pour le « premier plat du chef » du Festival. L’ambiance élégante et cosy de l’établissement attire de nombreux visiteurs tel Miléno qui est venu déguster le premier plat. « L’ambiance était conviviale et sympathique bien que cela soit dommage qu’il n’y ait rien de prévu pour les végétariens » !
L’esplanade en bois qui sépare le restaurant du chapiteau, d’où les sons du concert de Giedré sortent par intervalles, est investi de promeneurs, de curieux. Tout comme les bas-côtés et les tables en bois dans les allées adjacentes. Assis sur l’herbe, on peut voir de jeunes couples, beaucoup d’enfants courants avec leurs badges, tel Roman « VIP attention ! » et les bénévoles, avec leurs petites cordelettes vertes, qui couvent tout ce petit monde.
Conversations, bières, couvertures ethniques et rires : le Cabaret Botanique est devenue une bulle de soleil et de bonne humeur.
Jeanne, Juliette, Manon et Fanny sont ici depuis 13h, en pause dans les révisions. Posées dans l’herbe avec un jeu de tarot, elles ont passé l’après-midi à regarder défiler les festivaliers, « tous atypiques ». « C’est vraiment sympa, les bénévoles ne sont pas là à nous surveiller, ni à nous fouiller ou nous demander nos places : on est vraiment libres » se réjouit Juliette. Elles n’ont pas vraiment encore fait leurs projets de spectacles, n’étant jamais venues à ce festival. « J’en connais l’existence par une amie depuis trois ans, raconte Jeanne, mais c’est dommage qu’il n’y ait pas plus de communication dans les milieux étudiants ». Cependant, elles avouent être intriguées par ces deux beaux chapiteaux et prévoient d’y faire un tour.
Soudain, les spectateurs de Giedré ressortent, le sourire aux lèvres et un peu étourdis. Tiphaine, bénévole, confirme que ce « one-woman show /concert » a tenu ses promesses même si l’ambiance était encore un peu timide. Mais très vite, ceux qui assisteront au concert de Dominique A arrivent et se pressent sous le grand chapiteau: pas de doute, le coup d’envoi est lancé !