Le rendez-vous était pris. Mardi 16 avril à 18h aux jardins du Thabor, l’histoire de cette nouvelle édition du festival des arts de la parole commence à s’écrire. Les invités se pressent sous le Cannibale, un des deux chapiteaux « Magic Mirror » dont la splendeur émerveille et amplifie encore l’excitation générale. On entendait déjà depuis plusieurs jours se murmurer, au détour d’une allée du Thabor, dans la bouche des bénévoles ou des promeneurs du dimanche : « j’ai hâte d’y être », « pressé que ça commence ». Et enfin nous y sommes !
Les élus de Rennes métropole, du Conseil Général et de la Région Bretagne sont fiers d’ouvrir le bal et les mots manquent pour conter l’histoire d’un festival mythique, déjà vieux de 17 ans, un monument de la vie culturelle rennaise. C’est encore Mael Le Goff, son directeur artistique, qui en parle le mieux. Il nous promet une effervescence continue, un festival de fête autour de plus de 60 représentations, la parole renversant la ville jours et nuits.
Mythos sera cette année encore le rendez-vous des amoureux de la francophonie. On y croisera des accents chantants, on voyagera de part et d’autre de l’Atlantique avec un Québec à l’honneur.
Comme à son habitude, Mythos fera également la part belle aux jeunes talents, offrant une vitrine à leurs mots, espérant accompagner leur envol.
Mais pour cette édition 2013, le M est en pétard ! Dans un contexte où la culture est en souffrance, Mythos allume la mèche, lève le poing, et donne aux artistes une tribune pour essayer de trouver les mots, avec humour, dérision ou émotion, mais surtout avec force.
Enfin, Mael Le Goff nous rappelle que Mythos, c’est surtout un esprit, une convivialité, une créativité, un moment unique où tout va si vite mais où chacun s’efforce de prendre le temps.
À vous de vous frayer un chemin dans ce dédale d’histoires et de musiques, de vivre votre Mythos.
Au maitre des lieux de conclure : « laissez libre court à vos envies, à votre curiosité, éteignez vos téléphones et allumez vos oreilles pour mettre le feu aux poudres ! ». Nous voilà prévenus.
