Catégories
Mythos 2015

Une petite histoire matinale, Juste après ma nuit

La salle de la Parcheminerie n’est pas bien grande, mais elle est déjà pleine

Les retardataires s’installent, faisant craquer le parquet de chêne.

Notre conteur présente son projet,

Il s’agit d’une pièce de théâtre non encore achevée.

 

Il avale une gorgée d’eau, entame sa première histoire

Le public écoute, avide de savoir.

Sapristi ! Ma rime ne vient plus,

C’est qu’en cette fin de semaine, les bloggeurs aussi sont fourbus.

 

Je continuerai donc, Ô désespoir, Ô malheur !

En prose et non en vers, ne m’en tenez pas rigueur.

 

La première histoire se termine. Jean Le Peltier enchaîne sur une seconde, puis une troisième. Il nous fait découvrir son univers, s’inspirant de ses expériences enfantines. Ses récits sont nostalgiques et drôles à la fois. Le conteur cherche à faire réfléchir le public sur des questions telles que la mort ou la liberté.

J’apprécie tout particulièrement la dernière petite histoire. C’est celle qui me fait le plus rire, mais d’un rire qui me fait me sentir coupable de rire. Je me sens presque mal à l’aise de m’autoriser à être joyeux, alors que le petit Jean de l’histoire doit endurer un des sentiments les plus horribles : l’indifférence des autres.

La lecture se poursuit par un échange avec le public : celui-ci est invité à poser des questions et à fournir son avis, aidant ainsi Jean Le Peltier dans sa réflexion. On a en tous cas hâte de pouvoir assister à la pièce de théâtre qui se produira dans les mois à venir, et dont les histoires de Jean seront la trame principale.