Une voix, une guitare, une basse, une batterie et un clavier : l’heure était au concert de Jean-Louis Murat à 22h30 ce mercredi soir à l’Aire Libre.
« C’est une belle ville Nantes ! Ah non ! Ici, c’est vrai c’est Roazhon ! » Nantes, Rennes ou Saint-Jacques-de-la-Lande peut importe, Jean-Louis Murat a transporté le public durant son concert au festival Mythos. Jean-Louis Murat a joué la nonchalance durant son concert et si ses paroles au public étaient rare, la place donnée à la musique n’en était que plus grande : alors qu’une pédale de se guitare électrique grésillait, Murat s’est exclamé « Je fais du bruit ? Et bien du bruit je vais vous en donner ! ».
Fruit de son nouvel album Babel, distribué en double-CD et triple vinyl, le concert de Jean-Louis Murat invite au voyage dans son Auvergne natale. Écrit en 2013 juste après le décès de son père, Babel est sombre, naturaliste mais surtout poétique. Portées par sa voie si singulière, les paroles des chansons du nouvel album de Murat décrivent particulièrement les paysages de son Auvergne natale. Les trente kilomètres avoisinant son village La Bourboule sont la principale source d’inspiration du chanteur. L’influence folk et blues du Delano Orchestra, avec qui Jean-Louis Murat s’est associé pour Babel, se ressent durant le concert et si les cuivres manquaient, le synthétiseur est venu combler le vide.
Les festivaliers de Mythos l’on découvert (ou redécouvert) ce mercredi soir, Jean-Louis manie la langue avec brio. Fervent défenseur de la langue française, il en est devenu l’un des maîtres. Et c’est avec générosité que Murat partage son goût pour la langue, au plus grand plaisir de ses spectateurs.