Les nuages sont menaçants ce vendredi soir avant d’entrer au TNB pour la carte blanche de Catastrophe. L’orage ce soir, il sera dans le ciel et place Sainte-Anne, où le commissariat brûlera sous les vents des fumées asphyxiantes. Une agitation insouciante, un souffle d’espoir, qui respirera jusqu’au travers des portes de la salle Villard…
Seule en scène avec ses souvenirs de l’enfance passée en Turquie à cacher son identité kurde, dont elle intègre la honte et le racisme, et ses mots adressés à son père, absent depuis si longtemps, Sultan Ulutas Alopé livre un témoignage poignant et intense dans La langue de mon père, joué à La Parcheminerie, vendredi 14 avril, dans le cadre du festival Mythos.
L’essai est brillant, l’adaptation en lecture musicale aussi. Parce qu’elles démultiplient les représentations des Sorcières et invoque et diffuse la puissance des femmes. À l’Antipode, ce 14 avril, le collectif À définir dans un futur proche met en scène quatre comédiennes, une batteuse et une chanteuse-clarinettiste et fait résonner l’œuvre résolument féministe de Mona Chollet. À l’occasion du festival Mythos.
Coup de cœur assuré pour ce spectacle coup de poing écrit et mis en scène par Marine Bachelot Nguyen, joué le 14 avril au théâtre du Vieux St Etienne, au festival Mythos. Dans Nos corps empoisonnés, l’autrice retrace le combat que Tran To Nga poursuit à plus de 80 ans contre les firmes agro-industrielles responsables de l’épandage de l’agent orange au Vietnam, contaminant et condamnant la population sur plusieurs générations.
Souad Massi : une voix ensoleillée
C’était il y a quelques années, écoutant de la musique au gré du hasard des propositions youtube, je découvrais par surprise le titre « Nebki » de Souad Massi. Tout de suite fasciné par sa voix, je me souviens avoir beaucoup écouté ce son durant plusieurs jours, sans jamais me lasser.