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Mythos 2011

Brèves de comptoir

Regards croisés sur le concert de Stromae, à chaud, dans un bar.

Et premiers désaccords, spontanés et naturels : « Ne trouves-tu pas que les notes de Summertime étaient quelque peu dissonantes et agressives ? – Mais point du tout, bien au contraire ! Il me semble que cet effet déconstruit avait pour objectif de faire participer le public et de rendre l’ambiance tout à fait chaleureuse, n’est-ce pas ? – En revanche, Je sourirai a brisé la belle énergie qui émanait de la foule… -Comment donc ? C’était un moment de calme, d’apaisement, de communion avec le public ! C’était bouleversant ! ». Une fois nos divergences exprimées, on a pu laisser libre cours à notre enthousiasme. Et il en est ressorti quelques révélations ! Pour commencer, Stromae est le « verlan » de Maestro ! Noooon ? Si, si, je t’assure ! Ensuite, tu sais que tu assistes à un concert de Stromae quand en plein milieu d’une chanson tu t’aperçois que tu danses sur des paroles qui traitent de violence conjugale ou de suicide. C’est dingue ! Mais le Jacques Brel de l’électro (oui, il est belge) n’est pas seulement venu chanter, mais aussi courir, jouer, danser, faire bouger le public dans un décor et avec des lumières incroyables, jusqu’à l’orchestre symphonique qui apparaît projeté sur les écrans au fond de la scène, et qui l’accompagne pour Alors on danse. Et comme il le dit lui même sur scène en reprenant les paroles d’Arno : « Putain c’est vachement bien ! ».

Justine Salvestroni et Martijn PIneau