C’est le cocktail explosif d’une musique électro retentissante et exaltante et d’une troupe d’excentriques artistes qui envahissent la scène le temps de nous emmener dans leur univers totalement déjanté balayés de faisceau de lumière et d’explosions…
Tel le DJ qui chauffe les platines, ils mixent des éléments du vaudeville, des spectacles du Crazy Horse, des prouesses de contorsion et des tours de magie… Les costumes sont absurdes de décadence. C’est ça : CABARETS FREAKS c’est nous faire vivre une décadence, une sorte d’Apocalypse en plein cœur du Thabor. Les tentures rouges du chapiteau siéent à merveille à l’ambiance très « Philosophie dans le boudoir »… Ils sont là pour choquer, pour nous bouger de nos petits univers Le thème religieux est omniprésent mais le Pape est une femme grimaçante et nue, le prêtre est plus que scabreux et le Diable plus que doué !
On danse follement, comme prit dans la transe que le CABARET FREAKS créé en nous: parce que ce n’est pas la vraie vie, il n’y a ni paroles, ni texte : ce n’est que du voyeurisme. Mais le voyeurisme joyeux, heureux, partagé par tous car la transgression rassemble dans la même volonté de casser les tabous et de s’amuser comme des fous ! Le sol tremblent sous les pieds, une hystérie collective règne et vers la fin, le combat au sabre laser du prêtre et d’un gigantesque robot mi Ironman mi Stormtrooper déclenche des ovations qu’on a du entendre jusqu’à la Mairie ! Il n’y a plus de monde au dehors, il n’y a plus que ce chapiteau, la musique et ces fous qui nous surprennent de plus en plus… A mon Apocalypse, je veux CABARET FREAKS !