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Mythos 2013 Texte

Histoire(s) de bénévole

Après le direct, le come-back… Vendredi dernier, le 22 mars, se tenait la réunion des bénévoles de Mythos. Tous les volontaires étaient invités au Théâtre de la Parcheminerie, siège de l’équipe mythosienne le temps de l’organisation du festival. Une centaine de bénévoles étaient présents à la réunion. Après une présentation des spectacles, les différentes équipes d’organisation rejoignent la scène de manière non moins spectaculaire. Ils sont environ une quarantaine. C’est un petit monde qui se construit le temps d’un festival. Imaginez en plus les 200 bénévoles qui allument le feu durant le festival, vous comprendrez alors la taille de l’iceberg, dont cette équipe n’est que la face émergée. Et, même si nous commençons à entrevoir la complexité de la chose, nous n’imaginions pas qu’on puisse mettre autant de personnes derrière un M ! Heureusement pour nous, nous étions tous assis.

Nous avons recueilli pour vous deux témoignages, extraits de la soirée bénévoles. Laissez-nous vous présenter Camille et Coline. Camille n’a pas de qualifications particulières en cuisine mais elle sera présente aux fourneaux pendant le festival. Elle nous confie : « Je ne pourrai voir les spectacles que l’après-midi parce que le service est de 17h à 1h ». Pour elle, le festival est une découverte. Elle semble impatiente de commencer, la présentation et l’ambiance qui règne en ce vendredi soir lui ont donné l’eau à la bouche. Coline, quant à elle, est arrivée à Rennes en septembre. Elle a connu Mythos dès son arrivée quand ses amis lui ont dit : « 3 festivals à ne pas manquer : le Grand Soufflet, Mythos et les Trans’ »  Les différentes faces d’un festival, elle connaît bien, elle a travaillé dans le montage de projet et festival. Néanmoins, elle décide de quitter cette partie logistique « Je ne voulais pas passer ma vie derrière un bureau » nous explique-t-elle. Elle suit donc actuellement une formation pour devenir intermittente du spectacle car grande joueuse de clarinette et clarinette basse. Coline a choisi de travailler au bar extérieur afin de faire le maximum de rencontres. De ce type de rencontres qu’on ne peut faire que dans l’ambiance de Mythos. Pour ceux qui seraient, comme beaucoup d’entre nous, dans une conception traditionnelle du conte, Coline casse les clichés. Ce n’est pas une histoire relatée par un grand-père avec sa longue barbe blanche au coin du feu, « Pour moi, le conte est une création contemporaine ». Mais quelle différence avec le théâtre ? « Le conteur se distingue de l’acteur car il connaît la fin de l’histoire ».

L’histoire a déjà commencé. Elle se poursuit. Les acteurs se multiplient. Les décors se dessinent peu à peu. Nous observons patiemment, impatients. Espérons que ce conte ne prendra pas fin de sitôt.