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Mythos 2014

On vous présente l’équipe du Blog

paul

La dépendance assumée

Je n’ai qu’une envie. Me replonger dans cette atmosphère inoubliable. Oui, j’ai déjà gouté à Mythos l’année dernière et une fois que l’on s’en est délecté, on ne peut plus s’en passer. Comment ça des rédacteurs non objectifs ? Je le suis, je l’avoue sans honte (et sans censure) : certains spectacles de la précédente programmation ne m’ont pas enchanté. Cependant j’ai découvert tellement de nouveaux univers qui m’étaient jusqu’alors inconnus que je n’ai qu’une envie à cet instant, réenfiler mon costume d’aventurier pour pouvoir repartir à la conquête de ces étranges paroles qui m’ont fait voyager plus que je ne l’aurais jamais imaginé.

La barre est haute pour cette édition 2014. Après ce qui a été présenté l’année précédente, il me tarde de récidiver. Finalement, Mythos c’est un peu comme une drogue. Vous avalez un petit M et vous vous glissez dans un monde plein de personnages qui ont tous une histoire à partager, un chapiteau à enflammer, qui vous invitent à un voyage qui ne se terminera que la semaine suivante. Comme toute drogue qui se doit, cela en devient addictif, vous avez essayé, vous ne pouvez plus vous en passer.

Redonnez-moi de cette petite pilule en forme de M. Je n’en peux plus. Redonnez-moi cette sensation merveilleuse. Je ne vais pas tenir. Redonnez-moi des Mots. Ces Mots qui me transportent, qui sont tout sauf artificiels. Mythos, contrairement à ce que le nom pourrait faire croire, est bien réel. Point de substances hallucinogènes pour changer de dimension, pour vivre hors du temps. Il suffit d’y aller. Mythos, je n’attends qu’une chose : replonger.

Paul Linarès

claire

« Quand est-ce qu’on commence ? »

 Comme un enfant avant Noël, mon stylo jubile. Ça fait déjà quelques semaines que je le vois lorgner avec envie les pages blanches sur mon bureau ; ça se voit qu’il aimerait aller courir dessus, se dégourdir l’encre. Et c’est de pire en pire ; j’ai beau essayer de le tempérer mais le pauvre, il s’ennuie. Je sais qu’il rêve d’aller se frotter aux monstres des contes et des placards, de sauter à pieds joints dans des nuages d’éclats de rire ; il rêve de danses endiablées et de flirts avec des rimes rougissantes. À force de trainer au Thabor, il a pris des coups de soleil ; il me dit que c’est pour avoir bonne mine, mais je sais qu’il fait du repérage. C’est pourquoi je dédie ce message à mon stylo impatient : bientôt, on les écrira et on les décrira ensemble, ces rimes et ces souffles coupés, ces mots qui font frissonner, qui suggèrent et dessinent d’autres mondes. Ces mots-tus aussi, ce moment où tout bascule. Sans faire de mauvais jeu de mot, je ne mythos-nne pas : encore un peu de patience mon petit stylo, Mythos, c’est pour bientôt.

Claire Helly

romain

Mythos, le départ est donné !

Salut à tous les amateurs du festival Mythos ! Moi c’est Romain.

Je suis un petit nouveau (1m74 et demi s’il vous plaît) dans l’équipe qui assurera la gestion du blog officiel du festival. Je rejoins ainsi avec d’autres passionnés férus de mots et de spectacle une partie de la brillante équipe de l’année dernière. Ces derniers ont su me convaincre de participer au festival de cette année, sa 18ème édition. 18 ans, l’âge de la majorité, l’âge des grands départs. Cette année je pars donc en voyage avec vous. Au pays des arts de la parole.

2014. La parole se perd. Les mots se perdent. Tout le monde des arts de la parole est perdu. Tout le monde est perdu ? Non ! Un petit village peuplé d’irréductibles amoureux des mots résiste encore et toujours à l’envahisseur. Le village Mythos.

Mythos, pour moi, c’est avant tout un mot. Un mot qui fait rêver, un mot qui suggère la rencontre et le partage car sans partage un mythe ne peut exister.

Ce que j’attends de cette semaine de festival ? De l’émotion, des surprises et des claques. Des claques ? Oui des claques. C.L.A.Q.U.E.S. Du genre de celles qui vous font rester assis sur votre chaise (rembourrée), du genre de celles qui vous poussent à rester assis à la fin du spectacle, à espérer que ce ne soit pas déjà fini, qui vous invitent à vivre pleinement dans l’instant présent. Comme dans un voyage où les mots sont alors les passerelles entre différents mondes, entre différents univers artistiques. Chant, conte, théâtre, Mythos ce ne sont pas seulement des mots. Ce sont des histoires, des récits. Des invitations au voyage. Qui forgent le mythe.

Romain Bellesoeur

clémentine

Le M a sa place dans les quartiers de Clémentine

Etant originaire du Havre, le festival Mythos a été un des moments marquants de ma première année à Rennes. C’est donc sans hésitation que je m’engage à nouveau cette année dans l’équipe du blog. Ce que j’aime dans Mythos? Tout d’abord le fait que la programmation soit très diverse, et mette en valeur différents aspects de la parole et des arts littéraires. De plus, je trouve important que différentes salles de spectacles de l’agglomération rennaise soient partenaires. Cela permet un voyage encore plus fort lors des différents spectacles. J’ai gardé par exemple un excellent souvenir d’un conteur à la Péniche Spectacle, qui offre un cadre propice au voyage physique et spirituel.

C’est avec impatience que j’assiste aux préparatifs du festival Mythos cette année. J’ai hâte de retrouver l’ambiance du festival, de revoir le Magic Mirrors dans les jardins du Thabor, sous le soleil, on l’espère. La programmation de cette édition 2014 semble prometteuse et mon clavier et moi-même n’attendons qu’une chose : écrire à nouveau des articles.

Clémentine Richer

etienne

En avant pour Mythos

            Mythos, une semaine, 53 artistes, de nombreux sites, des spectacles inconnus… comment ne pas se laisser convaincre de suivre un programme aussi alléchant ? Férus de théâtre, mélomanes, fins gourmets, ou apprentis journalistes en quête de sensations, ne vous méprenez pas, il y en a pour tous les goûts. Il y a un an, je sillonnais le cabaret botanique en titubant un peu devant les jeunes de FAUVE. Cette année, j’espère passer un festival hautement plus palpitant en m’enivrant de plaisirs moins immédiats. Écouter la musique, l’analyser, la décortiquer, la critiquer … Pour le fondamentaliste mélomane que je suis, c’est l’occasion rêvée d’apprécier la musique autrement. Rencontrer les artistes, mais aussi ceux qui travaillent dans l’ombre, les roadies, c’est une chance qui nous est offerte. Je m’en saisis avec plaisir.

Etienne Jubault

yves

(mythos) – entre parenthèses

Paré. Prêt pour renouveler une expérience vivifiante. Pour une semaine de folie, et tout ce qui l’entoure, sa lente préparation, ses rencontres, ses découvertes.

Enfin non. Pas prêt. Pas prêt du tout même. Il y a tout ce travail scolaire à faire, qui s’accumule dangereusement, le permis à préparer, toutes ces autres démarches administratives qui ponctionnent çà et là de précieux moments de temps libre…  Il y a toutes ces promesses qu’on s’impose, les projets, les activités sportives, l’investissement associatif… Et surtout tous ces moments que l’on perd méthodiquement – et avec une certaine délectation –  à ne rien faire du tout.

Et voilà que Mythos débarque là-dedans. Avec son rythme fou, ses soirées qui semblent se prolonger indéfiniment au cœur de la nuit. Ses découvertes inattendues, les coups de cœur, toutes ses rencontres, son atmosphère particulière, des Magic Mirrors du Thabor à la Parcheminerie, en passant par toutes les autres salles, tous les autres espaces dédiés… Choisir un nom de spectacle au hasard. Se laisser porter, se laisser surprendre. S’accrocher à une idée, et la laisser nous conduire au sein de ce petit écosystème douillet.

Voilà. On n’est pas prêt, on n’a pas le temps. Mais on va se saisir de ce temps, le dérober où qu’il se trouve, et ignorer momentanément toutes les autres contraintes, et obligations. Pour ouvrir une parenthèse de surprises et de plaisirs. Et pour tenter de les retranscrire par des caractères, par des mots publier sur ce blog. Plaisir de découvrir et plaisir d’écrire.  Un bon programme.

Yves Souben

manon

M comme… Manon !

Je m’appelle Manon, et je prends vingt ans la semaine prochaine ! Pour me présenter simplement, je suis l’aînée d’une famille de cinq enfants, et deux passions notamment, me font vibrer. D’une part l’animation, puisque je m’occupe des tout-petits dans les centres de loisirs. Je suis une grande enfant et j’ai gardé ma fascination pour les contes, les histoires, l’émerveillement. La mythologie celtique, que mes grands-parents ont cultivé m’inspire au plus haut point et les contes de mon grand-père, font partie des meilleurs souvenirs d’enfance que j’ai. D’autre part, j’aime, j’adore, le théâtre. Depuis plus de 10 ans, je monte sur les planches inlassablement. C’est vraiment une passion depuis toute petite. Je m’arrange toujours pour trouver un club ou un cours et je joue comme ça à la fin de chaque année. J’ai fait une prépa littéraire qui a su gonfler ma culture théâtrale que j’ai alimentée d’un abonnement au Théâtre de la ville de Rouen, et de weekend théâtraux avec celui-ci. Alors quand pour une fois j’ai vu que l’occasion se présentait de pouvoir rendre compte de ces moments particuliers, je n’ai pas hésité longtemps !

Manon Pierrain